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15 octobre 2009

Réforme des lycées : avec quels moyens ?

               Plusieurs mois après les tumultes qu’avait provoqué la réforme « Darcos », les lycéens et leurs professeurs étaient invités mardi matin à l’Elysée pour écouter le chef de l’Etat s’exprimer sur la réforme des lycées.                          

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           Outre les mesures gadget tels que les ciné-clubs dans les lycées, d’autres mesures ont été annoncées, comme la revalorisation des filières L et STI, le plan d’urgence pour les langues vivantes, l’accompagnement personnalisé des élèves dans leur orientation ou encore la promotion de la culture. Rien de très original et surtout pas de réel plan d’envergure pour les lycées français. En fait, le discours de Nicolas Sarkozy  s’assimile plus à une liste de « mesurettes » qu’à une réelle réforme visant à améliorer l’enseignement et l’accompagnement des lycéens.

            En outre, on se demande comment il sera possible de mettre en places ces mesures sans pour autant augmenter les moyens alloués aux lycées. En effet, depuis 2002, ce sont près de 100000 postes qui ont été supprimés dans l’éducation nationale (13500 pour la rentrée 2009). Moins de professeurs, moins d’infirmières et de médecins scolaires, moins d’assistants d’éducation et moins de conseillers d’orientation… bref, moins d’adultes présents dans les lycées, des classes surchargées, des options supprimées et des projets pédagogiques au point mort. Et on veut nous faire croire que les élèves seront mieux accompagnés et mieux encadrés ? Reprenons l’exemple de la proposition sur l’apprentissage des langues : comment Mr Sarkozy compte t-il s’y prendre pour obtenir des élèves « bilingues voir trilingues » avec des classes de 35 élèves ?

            Le Mouvement des Jeunes Socialistes défend lui une véritable réforme des lycées, mais une réforme qui aille dans le sens du progrès et qui ne suive pas uniquement une logique financière. Création de pôles socio-sanitaires avec infirmières et assistantes sociales plus nombreuses, refondation de la carte scolaire pour renforcer la mixité sociale, diminution du nombre d’élèves par classe ou encore renforcement de l’apprentissage des langues dès le plus jeune âge, toutes ces proposition sont dans le contre-projet proposé par le MJS.

            Une chose est sûre, c’est que nul ne peut prétendre faire progresser notre système éducatif sans y mettre les moyens. L’éducation doit être LA priorité absolue, parce qu’une société qui ne tend plus la main à sa jeunesse, et notamment en période de crise, c’est une société qui aura du mal à inventer son futur.

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